Un Québécois en première ronde?

En cette fin de saison de la Ligue nationale de hockey (LNH), tous les partisans des 16 équipes participant aux séries sont heureux de voir leur équipe se qualifier pour le bal printanier, tandis que les autres attendent avec impatience un autre événement. Le repêchage. Oui, les fans et les équipes ont hâte, mais c’est le cas aussi pour un jeune homme de chez nous...

Les débuts

Un beau jour d’automne, plus précisément le 22 octobre 2002, venait au monde un petit Xavier. Ses parents résident dans le petit village paisible de L’Islet, mais ne s’attendaient pas à ce qu’il devienne un aussi bon joueur de hockey. Après quelques années passées avec les Alliés de Montmagny, Bourgault, alors âgé de 12 ans, décide d’aller porter les couleurs des Corsaires de Pointe-Lévy, pour ensuite jouer une saison avec les Chevaliers de Lévis, dans la Ligue Midget AAA. Après une excellente campagne de 26 points, il est sélectionné au 33e rang en 2018 par les Cataractes de Shawinigan. En 154 matchs dans les rangs de ces derniers, il compte 131 points, dont 60 buts. C’est à ce moment que le rêve débute.

Joueur complet

Arrive maintenant l’année de son repêchage dans la LNH. Xavier est surtout reconnu pour son jeu explosif et son excellent lancer. L’attaquant droitier évolue à la position de centre et pourrait éventuellement s’établir comme un joueur de première ligne, aisément capable d’accompagner un joueur élite, comme Patrick Laine ou Artemi Panarin. En avantage numérique, il peut également être un atout de grande taille, car son habileté à marquer des buts est exemplaire et il est également un travaillant acharné. Bourgault possède aussi un jeu défensif irréprochable, ce qui le rend bien évidemment, un joueur très complet.

Selon plusieurs analystes, notre Québécois pourrait très bien entendre son nom être prononcé en première ronde. Alors, en temps que Québécois, il est grand temps de se ranger derrière notre jeune protégé et de lui souhaiter un bon succès dans la grande ligue pour les prochaines années.

Crédit photo : Cataractes de Shawinigan / Olivier Croteau