L'entraineur-chef des Stars de Dallas, Rick Bowness, a littéralement pété les plombs, dimanche, après la défaite des siens contre les Blues de St-Louis. Le pilote de la formation texane était furieux envers le travail des officiels et il ne s'est pas gêné pour leur faire savoir sa façon de penser, avant de prendre un bâton et donner deux violents coups sur le muret derrière le banc des joueurs de son équipe.
Bien, il s'avère que ces agissements ne sont pas passés inaperçu aux yeux de la Ligue nationale de hockey (LNH), alors que les dirigeants du circuit Bettman ont réprimandé Bowness. En effet, ce dernier a reçu une amende de 25 000 $, lundi. La LNH a annoncé que l'argent sera versé à la fondation de la ligue.
Rappelons que les Stars menaient 1-0 avec 47 secondes à faire seulement à la rencontre et qu'ils se sont finalement inclinés 2-1. Les Blues ont profité de deux avantages numériques pour revenir de l'arrière et l'emporter. Ryan O'Reilly a d'abord créé l'égalité avant que Jordan Kyrou vienne semé l'hystérie au Enterprise Center de St-Louis avec son 14e but de la saison, alors qu'il restait que 29 secondes à écouler à la troisième période, pour faire 2-1 en faveur des locaux.
Après la partie, Bowness a très clairement exprimé son mécontentement à l'égard des arbitres, lors de son point de presse. « Je ne peux pas vous dire ce que l'arbitre m'a dit, mais je peux vous dire qu'on méritait vraiment mieux que ça », a à priori mentionné Bowness.
« Si vous regardiez le match, vous avez vu ce qui s’est passé. Ils ont clairement fait trébucher Heiskanen, a continué de dire l'instructeur. Ils ont pris son bâton et l’ont tiré vers le bas. C’est mon opinion. Ils ont été chanceux. »
Dans le cas des Blues, il s'agissait uniquement de la 11e fois de l'histoire de la LNH qu'une équipe l'emportait en temps réglementaire après avoir tiré de l'arrière par un but avec une minute à écouler. Avec les Stars qui sont au plus fort de la course aux séries éliminatoires, on peut comprendre Bowness de ne pas tout-à-fait être de bonne humeur avec cette situation, mais il devra néanmoins sortir le chéquier.
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