Dans le monde du hockey, on sait qu'un jeu, une décision ou un erreur peut mener à un moment inoubliable pour les partisans. Pour se remémorer, le Flashback est un article qui consiste à faire revivre les plus beaux moments pour les fans. Pour ce faire, il peut s’agir d’une carrière, d’un événement, d’une décision ou d’une action. Aujourd’hui, je vais vous parlez d’une saison qui s’est passée il y a 76 ans, la saison historique du célèbre numéro 9, Maurice Richard.
Lors de la saison 1943-44, les Canadiens de Montréal ont gagné la coupe Stanley contre les Blackhawks de Chicago en seulement quatre matchs. Durant la saison, le légendaire Dick Irving, entraîneur-chef du CH à l’époque, avait formé le célèbre trio appelé la « Punch Line ». Maurice Richard à droite, Elmer Lach au centre et Toe Blake à gauche, bref, un trio qui faisait peur aux équipes adverses mais rêver les amateurs du Canadien. Durant leurs années, ils ont remporté deux coupes Stanley.
En 1944-45, c'est l’année où nous avons vu le Rocket lever son jeu de façon spectaculaire. Le franc-tireur en était qu'à sa troisième saison dans la Ligue nationale de hockey (LNH) et il réalisait déjà de grosses performances à chaque match. Le soir du 25 février 1945, le forum était envahi par plus de 14 000 personnes afin d'assister au record pour le plus de buts depuis Joe Malone en 1918. Surveillé par la défense des Maple Leafs, Maurice avait été neutralisé jusqu’à la 17ème minute, mais le Rocket déclenche une ovation comme il sait si bien le faire en marquant son 45e but de la saison. Malgré le record, la question était : peut-il atteindre le prestigieux plateau de 50 en 50?
Le 18 mars 1945, le 50e et dernier match de la saison régulière se fait face aux Bruins de Boston. Maurice Richard savait qu'il allait être surveillé pour les Bruins, et les Canadiens tiraient de l’arrière 2-1 tard dans la rencontre. Ne lui donnant pas d’espace à manœuvrer, Maurice s’est enfin libéré! Il accepte la passe de Elmer Lach et déjoue le gardien pour réussir son 50e but !! Le Canadien remporte la rencontre 4-2 sous une ovation hostile. Richard devient un héros pour le peuple à Montréal, lui qui n’était qu'un citron pour les journalistes, devient une source de motivation pour le peuple.
Après son exploit, nous avons dû attendre 36 ans avant qu'un autre joueur fasse de même. C'est en 1981, le 24 janvier jour pour jour que Mike Bossy réalise l’exploit de nouveau, mais il ne l’a jamais refait à la manière du Rocket. Le célèbre numéro 9. Le meilleur joueur du Canadien de Montréal de tout les temps. Oui, c’est vrai, il n'avait peut-être pas le leadership de Jean Béliveau ou les cheveux blonds de Guy Lafleur qui lui donnait l’impression de voler. Par contre, Maurice est loin d’être un simple joueur de hockey, il est celui qui s'est battu pour les Canadiens-Français. De plus, lors de la cérémonie de fermeture du Forum, une ovation de 15 minutes avait été faite par les partisans du Canadien pour notre héros national, Maurice Richard.
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